Enseignant tué à Arras: l’assaillant toujours entendu, une dixième personne placée en garde à vue

C'est la fin de ce live consacré à la situation à Arras après la mort d'un enseignant, tué dans une attaque au couteau vendredi.

Dix personnes, dont l'assaillant présumé, restent en garde à vue ce soir.

Des rassemblements et hommages à l'enseignant tué sont prévus tout au long de la journée demain. Une minute de silence sera observée dans tous les collèges et lycées à 14 heures.

Suivez dès demain notre live consacré à cette journée de rassemblement sur BFMTV.com.

Après des premières heures incertaines, l'état de santé de l'agent technique, grièvement blessé au thorax dans l'attaque de vendredi, est plutôt rassurant ce soir, a appris BFMTV.

L'autre personne blessée, un professeur d'EPS touché au niveau du dos et du visage, est toujours hospitalisé à Arras, mais son état est stable.

Placé en garde à vue depuis vendredi et entendu plusieurs fois par les enquêteurs, l'assaillant ne s'est toujours pas exprimé sur les faits, a appris BFMTV.

Également en garde à vue ce dimanche, le grand frère de l'assaillant et le détenu radicalisé, Maxime C, n'ont pas reconnu leur implication dans l'attaque de vendredi.

Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé sur TF1 qu'il réunira les collectivités locales compétentes la semaine prochaine pour échanger autour des questions de sécurité dans les établissements scolaires.

Il a évoqué plusieurs "pistes" et "solutions" qu'il est possible de mettre en place, comme l'installation de portiques, de vigiles ou de dispositifs de vidéo-surveillance.

"Je vais me battre avec mon collègue ministre de l'Intérieur, (...) à aller plus loin sur ces questions-là", a-t-il conclu.

Invité du 20h de TF1, le ministre de l'Éducation nationale a assuré qu'il n'accepterait aucune forme de contestation lors de la minute de silence prévue demain, comme cela avait pu être le cas après la mort de Samuel Paty en 2020.

"Ce qui est en jeu, c'est le souvenir. je ne tolèrerai aucune contestation, aucune provocation", a-t-il déclaré.

Il a précisé qu'un "signalement nominatif" de toute personne contestataire serait effectué, ainsi qu'une saisine du procureur de la République.

En plus de la minute de silence qui sera observée dans tous les collèges et lycées, de nombreuses communes du Nord et du Pas-de-Calais appellent au rassemblement ce lundi en hommage à Dominique Bernard.

Un rassemblement est prévu à 12h15 devant le lycée Jean-Baptiste Corot à Douai. Un hommage aura lieu à 12h15 également devant l'hôtel de ville d'Hesdin. La ville de Bruay-la-Buissière organise quant à elle une minute de silence à 18 heures sur le parvis de la mairie.

Ce matin, la municipalité de Lille a appelé au rassemblement lundi à 14 heures sur le parvis de l'hôtel de Lille pour "observer une minute de silence à la mémoire de Dominique Bernard".

Plus d'informations ici.

Selon une source proche du dossier à BFMTV, le grand frère Mohammed Mogouchkov et le détenu radicalisé, Maxime C, ne reconnaissent pas leur implication face aux enquêteurs qui les interrogent en garde à vue.

Movsar Mogouchkov, 21 ans, a été extrait de sa cellule de la prison de la Santé où il purge une peine de prison de cinq ans pour ne pas avoir dénoncé un projet d'attentat déjoué dont il avait eu connaissance et pour "apologie du terrorisme".

Maxime C., 32 ans, détenu à la prison de Moulins-Yzeure (Allier), est soupçonné d'avoir influencé l'assaillant présumé lors d'échanges virtuels

Des hommages et minute de silence auront lieu dans de nombreuses communes ce lundi 16 octobre. A Paris, Anne Hidalgo a annoncé des rassemblements devant chaque mairie d'arrondissement à midi pour une minute de silence.

De très nombreux hommages sont prévus partout en France: à Cannes, à Strasbourg, Angers, Vannes, Bourg-en-Bresse ou encore Clermont-Ferrand...

Marine Le Pen s'est exprimée ce dimanche à Hénin-Beaumont au sujet du drame d'Arras. Elle a estimé qu'il fallait changer "radicalement" les lois "qui interdisent à la France de se protéger".

Elle faisait référence au fait que l'assaillant n'avait pas pu être expulsé car il était arrivé en France avant ses 13 ans.

Elle a également assuré ne "pas voir d'autre occasion que celle-là pour que Gérald Darmanin mette en oeuvre (sa) démission".

Alors que Mohammed Mogouchkov est toujours entendu dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret, les enquêteurs s'intéressent à ses échanges avant l'attaque, pour savoir s'il a pu être influencé avant son passage à l'acte. Il a notamment communiqué avec plusieurs personnes radicalisées, dont son père et son frère.

Parmi les gardés à vue se trouvent par ailleurs deux Biélorusses, avec qui Mohamed Mogouchkov se trouvait jeudi et un détenu radicalisé, incarcéré à la prison de Moulins-Yzeure dans l'Allier.

Notre papier complet: Les derniers échanges de l'assaillant dans le viseur des enquêteurs.

François Ruffin, député La France insoumise de la Somme, était l'invité de BFM Politique ce dimanche 15 octobre. Il est revenu sur le drame d'Arras.

L'occasion pour lui de "dire l'horreur, le chagrin et la colère que nous partageons tous avec les amis de Dominique Bernard, avec ses élèves, et bien sûr avant tout avec sa famille".

A l'issue du rassemblement d'hommage à Dominique Bernard qui s'est tenu ce dimanche à Arras, les cloches de la ville et le beffroi ont sonné.

Une foule nombreuse était rassemblée depuis le milieu de matinée sur la place des Héros pour se recueillir et saluer la mémoire de l'enseignant tué vendredi au lycée Gambetta-Carnot.

Une Marseillaise a été entonnée ce midi sur la place des Héros d'Arras pour rendre hommage à Dominique Bernard.

Après l'hommage qui s'est tenu ce matin sur la place des Héros à Arras, les cloches des églises et le beffroi de la ville sonneront à midi.

Lors de l'hommage qui se tient ce dimanche matin à Arras, le maire, Frédéric Leturque " afin de rendre hommage et d’apporter son soutien aux victimes, aux familles et à la communauté éducative de Gambetta et de la France entière ".

"Nous sommes toutes et tous rassemblés, unis debout pour Dominique Bernard, pour sa famille, pour ses enfants", a-t-il déclaré.

En marge du rassemblement hommage à l'enseignant tué vendredi au lycée Carnot, Catherine Piecuch, co-secrétaire FSU du Nord et du Pas-de-Calais a dénoncé "un acte insupportable".

"Face à drame, l'intersyndicale du Nord et du Pas-de-Calais appelle chacun et chacune à respecter notre deuil", a déclaré Catherine Piecuch.

L'intersyndicale demande "un temps supplémentaire dans les écoles où cela sera nécessaire pour permettre aux équipes de faire leur deuil".

Le rassemblement en hommage à l'enseignant tué vendredi au lycée Carnot a débuté à 11 heures sur la place des Héros, à Arras.

La sirène d'alarme a retenti en ouverture de cet hommage.

Sur BFMTV, une voisine de la famille de l'assaillant, raconte le quotidien dans lequel baignait l'assaillant depuis plusieurs années à Arras, avec notamment les nombreuses violences commises sur leur mère.

"Il a changé de caractère, il est devenu très froid. Quand on lui disait bonjour, il ne répondait plus", affirme Laurence qui connaît la famille depuis dix ans.

Elle explique enfin que l'assaillant frappait régulièrement sa mère. "Mohammed l'empêchait de manger le soir après le ramadan, il ne voulait pas qu'elle mange. Il la frappait et l'obligeait à faire des prières pendant quatre heures par terre", ajoute-t-elle.

Notre article complet à ce sujet.

Alors qu'un rassemblement citoyen est prévu à 11 heures à Arras, à la mémoire de Dominique Bernard, de nombreuses personnes étaient déjà présentes sur la place des Héros à 10h30, comme a pu le constater BFMTV.

Des professeurs, parents d'élèves mais aussi simples citoyens sont rassemblés. Le maire d'Arras doit prendre la parole ainsi que des enseignants au cours de cet hommage.

Dans une interview accordée à La Tribune dimanche, la Première ministre Élisabeth Borne est interrogée sur de possibles failles concernant la surveillance de l'assaillant de l'attentat d'Arras. "Les enquêtes permettront de faire toute la lumière", dit-elle.

"A ce stade", selon la Première ministre "rien dans les éléments qu'on avait pu obtenir ne permettait de prédire que cet individu, qui était surveillé, pouvait passer à l'acte".

"On n'a pas eu, malgré la surveillance rapprochée dont il faisait l'objet, de signes avant-coureurs, de sa volonté de passer à l'acte", ajoute-t-elle encore.

En parallèle de la minute de silence qui sera organisée dans tous les collèges et lycées ce lundi 16 octobre à 14 heures, l'association des maires de France a relayé cet appel proposant "aux maires qui le souhaitent d'organiser une minute de silence le lundi 16 octobre, en invitant la population à y participer".

Ce sera le cas à Lille devant l'hôtel de ville ou encore à Cannes et Strasbourg.

Le lycée Carnot était ouvert ce samedi pour accueillir élèves et enseignants qui ressentiraient le besoin de consulter la cellule d'urgence médico-psychologique. Selon une source médicale à BFMTV, plus de 100 élèves ce sont présentés et plus d'une vingtaine d'enseignants.

La cellule rouvrira ses portes lundi. Lundi sera par ailleurs une journée d'hommages. Une minute de silence sera observée dans tous les collèges et lycées de France à 14 heures. Les cours du matin sont également annulés juqu'à 10 heures afin de laisser aux enseignants un temps d'échange.

Notre article complet à ce sujet.

L'assaillant, fiché S pour radicalisation, était dans le viseur des services de renseignement depuis le début de l'été, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête.

Si son casier judiciaire était vierge, il avait toutefois été mis en cause dans une affaire de violences intrafamiliales, notamment pour des violences envers sa mère.

Placé en garde à vue, l'assaillant a pour le moment refusé de s'exprimer sur les faits commis à Arras. "Le dialogue est difficile", indiquait hier une source proche de l'enquête à BFMTV.

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La mairie et l'agglomération d'Arras ont appelé à un rassemblement en hommage à Dominique Bernard, le professeur tué au lycée Gambetta.

Le rendez-vous est donné à 11 heures sur la place des Héros. Les personnes qui le souhaitent pourront déposer des fleurs lors du rassemblement.

La sirène de la ville sera également déclenchée.

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a annoncé une journée d'hommage demain.

Une minute de silence sera observée à 14 heures dans tous les collèges et lycées.

La reprise des cours a quant à elle été décalée à 10 heures demain pour permettre aux équipes pédagogiques d'échanger entre elle, a annoncé hier le ministre de l'Éducation nationale.

Une cellule téléphonique d'écoute a été mise en place hier pour le personnel de l'académie après l'attaque au lycée Gambetta.

Cette cellule reste ouverte aujourd'hui de 10 heures à 18 heures, et demain à partir de 9 heures. Elle est joignable au 03.20.15.62.00.

Trois personnes avaient également été blessées lors de l'attaque au lycée Gambetta, dont deux hospitalisées pour des blessures physiques sérieuses.

Un agent technique, transféré en réanimation au CHU de Lille, est toujours dans un état grave. L'état du professeur d'EPS, hospitalisé en chirurgie à Arras, s'est stabilisé, a appris BFMTV de source médicale.

Une troisième personne, un cantinier, avait été pris en charge en état de choc par la cellule d'urgence médico-psychologique. Cette dernière a pris en charge plus d'une centaine d'élèves et une vingtaine d'enseignants samedi,et restera ouverte demain.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce live, deux jours après la mort d'un enseignant tué au couteau au sein du lycée Gambetta-Carnot d'Arras.

Deux autres personnes ont été blessées dans cette attaque, et une troisième, en état de choc, avait été prise en charge par la cellule médico-psychologique.

Hier, onze personnes, dont l'assaillant, étaient toujours placées en garde à vue.